C'est un enfant de 7 ans et il est assis sur sa chaise. Et il laisse cette curieuse impression de flotter dans les airs. "Une plume, se dit le psychothérapeute, il ne doit pas peser lourd". Il a les jambes qui ne touchent pas le sol, et il les balance. Parfois il les ramasse sous lui. Le psychothérapeute lui a proposé de dessiner. L'enfant a dit "oui" dans un souffle. Et n'a pas bougé de son siège. Le psychothérapeute lui a proposé d'utiliser des objets. L'enfant a dit "oui" dans un souffle. Et n'a pas bougé de son siège. Les propos de la mère lui sont revenus à l'esprit. Le développement "normal" d'un enfant "qui ne dérangeait jamais et qui pouvait rester des heures, tranquille, dans son coin". Le psychothérapeute se rend compte que l'enfant ne lui dira pas "non". Il s'inquiète. S'angoisse. Comment grandir sans cet organisateur ? Comment entrer en relation avec quelqu'un qui dit "oui" à tout - c'est-à-dire qui est dans un mimétisme radical. Heureusement, il dit oui, et fait non. Il lui vient à l'esprit une idée de jeu : il frappe dans ses mains. Clap. Clap. Deux coups. L'enfant regarde avec sa vision périphérique. Il fait :"Clap". Un jeu commence, avec des variations de rythmes et d'intensité. Clap. Clap. Puis on se lancera une boule de pâte à modeler. Loin. Près. A toi. A moi. Faux lancers. Parfois, l'enfant glisse sur le sol, s'allonge sur le dos. N'y a-t-il que le sol qui a les bras assez grands pour le porter ?
jeudi 13 août 2009
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