Les adultes sont longtemps restés assez inactifs face aux souffrances des enfants. Il faut, par exemple, attendre 1857 pour les conséquences psychologiques des viols sur les enfants soient décrites par Auguste Ambroise Tardieu dans son Étude médico-légale sur les attentats aux mœurs. Entre la loi de l’Habeas corpus du parlement anglais (1679), et la Déclaration des droits de l’enfant (1959) qui proclame le « le droit à une enfance heureuse » plus de 300 ans se sont écoulés durant lesquels les législateurs ont mis en place une série de dispositions visant à protéger, éduquer, instruire et soigner les enfants en prenant de mieux en mieux en compte ce que la situation de petite personne peut avoir de spécifique. Des institutions et des professions spécialisées ont été crées pour répondre à ces besoins.
C’est ainsi qu’en 1760 l’Abbé de l’Epée ouvre une classe pour sourds-muets. Il y enseigne aux enfant une langue gestuelle universelle et travaille au dans laquelle il enseigne une langue gestuelle qui se veut universelle. Il fait partie de ces précurseurs qui travailleront dans l’idée que des personnes considérées comme « idiotes » ou « irrécupérables » peuvent non seulement voir leur situation améliorée grâce à la médiation appropriée mais que ces personnes disposent d’un monde intérieur identique à celui de tous les autres En 1791, l’Assemblée Nationale le fait Bienfaiteur de l’humanité, et décide que les sourds bénéficient des Droits de l’homme
La classe de l’Abbé de l’Epée se développe considérablement. Elle devient Institut des Sourds de Naissance en 1791, et l’Abbé Sicard en assure la direction. Au milieu de l’été 1800, ce dernier se voit confier un enfant très particulier : Victor
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